Gaza: Assassinat d'un chef du Jihad islamique
L’entité sioniste a assassiné, ce jeudi, avant l'aube, un chef militaire du Jihad islamique palestinien, dans une nouvelle frappe sur la bande de Gaza, où ses opérations ont fait 25 martyrs depuis mardi, selon les autorités locales.
Le Jihad islamique qui a tiré, depuis mercredi après-midi, plusieurs centaines de roquettes n'ayant fait à ce stade aucun blessé au territoire occupé, a affirmé que "les assassinats israéliens ne resteraient pas impunis et que toutes les options étaient sur la table pour la résistance".
Dans un communiqué, les Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont annoncé qu'"Ali Ghali (...) commandant son unité de lancement des roquettes avait été assassiné, dans le Sud de la bande de Gaza, avec d'autres martyrs".
Selon des témoins, le haut d'un immeuble a été détruit par la frappe sioniste, à Khan Younès et, selon des sources médicales palestiniennes, deux autres personnes ont été tuées avec lui.
Il s'agit a priori de membres du Jihad islamique, a indiqué l'armée de l’occupation, dans un communiqué, confirmant que "des avions de combat avaient visé" Ghali, alors qu'il "se cachait dans un appartement à Khan Younès".
L'escalade en cours est la plus grave entre groupes armés palestiniens de Gaza, territoire sous le contrôle du mouvement islamiste Hamas, et l’entité sioniste, depuis août 2022.
Dans un entretien téléphonique avec Tzachi Hanegbi, son homologue auprès du Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américaine, Joe Biden, a "insisté sur la nécessité d'une désescalade et d'empêcher de nouvelles pertes humaines", et fait allusion aux efforts de médiation égyptiens, en vue d'obtenir un cessez-le-feu, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Plus tôt, un porte-parole onusien à New York avait déclaré que le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, était "très inquiet" de la situation et voulait s'assurer "qu'il n'y aura pas d'escalade" supplémentaire.
Depuis les premiers tirs de roquettes palestiniens, mercredi après-midi, des sirènes d'alerte ont retenti dans des localités occupées autour de la bande de Gaza, mais aussi jusqu'à Beersheva à l'est et aussi loin que Tel-Aviv, au Nord.